Le week end c'est VRAIMENT trop court

Et voilà, j'ai plus envie d'aller en cours. Il parait que c'est tout a fait normal.
Bon, si j'avais le coeur léger avant de partir en cours, ça irait mieux. Le problème c'est la philo. Je comprends rien. Mais je prends mon mal en patience. Dans deux ans, plus de philo, finitos !

Attention sans transition, passage qui n'a rien à voir.

Ici le temps s'est rafraichi. Moi qui trainassais en tee shirt, je trainasse avec un pull a portée de main. Je grelotte et je frissonne. Pourtant j'ai hate d'entrer dans l'hiver, j'adore le froid, le vent qui mord les joues, le gel sur les pavés, la neige qui permet de faire des batailles... Mais là, le choc thermique est rude. Meme moi qui suis la moins frileuse de la famille, je n'hésite plus vraiment avant de monter le chauffage.
L'automne arrive, les couples se bisoutent partout, j'ai le sourire facile et les études cahotiques.
C'est un peu la vie dont j'ai toujours rêvé au collège, une vie où le plus difficile est passé, où tout est tranquille, couleur marshmallow.

Je sais pas ce que je fais en écrivant ici, j'ai l'impression que le squelette, la colonne vertébrale est partie, et que je me retrouve avec une cacophonie d'os (des sujets divers et variés) à imbriquer les uns dans les autres en formant une suite logique. Je mène pas une vie typique d'adolescente, ou peut etre que si et je ne le sais pas. Je sais pas ce qui m'attend ni meme ce qui se passe en moi en ce moment mais je me mets à réfléchir au futur...
Il a un garçon que je connais et qui m'apparait paumé aussi, et je sais pas quoi faire pour l'aider. Il me rappelle des souvenirs pas si lointains, des souvenirs de moi meme, quand j'étais le vilain petit cananrd. Maintenant je suis la bizarre étrange kasseroll. Espèrons qu'un jour il sera le foudingue heureux Kana...