Le week end c'est toujours trop court

J'aime bien le week end, je peux dormir, lambiner, paresser, faire le chat.
J'ai fait ça ce matin et j'en ai payé les conséquences. Reveillée une heure en retard, course pour attraper le bus de secours, course jusqu'au lycée (ma cheville a tenu le coup, cette petite patte folle a des capacités qu'on ne soupçonne pas). Arrivée ruisselante de sueur en cours.
Tout ça pour voir Prosper La Provoc raconter la Rome Antique pendant deux heures. Si j'avais su je serais restée au lit.
Après ça, j'ai réveillé mon chéri (hé ouais j'aime bien casser les grasses mat', moi je vais plus avoir le droit d'en faire), j'ai culpabilisé de l'avoir réveillé. Plus tard il m'a dit que ça prouvait que je pensais à lui. Oui mais bon, y'aurait il un stade à ne pas dépasser ?

La bonne nouvelle de la semaine est que Maman a assez bien accepté le fait que je sorte avec lui, avec un garçon plus agé que moi, qu'elle disait détester mais ce n'était que plaisanterie. Ils ont parlé de moi au téléphone, elle a l'air rassurée, elle qui voulait pas me voir avec un "looser" (alors que chaque garçon que j'évocais était toujours qualifié automatiquement de looser... Quel progrès !)  Elle a donné son accord pour que je passe l'après midi de jeudi ave c lui donc j'ai haaaaaaaaate de le voir, haaaaaate de le serrer contre moi, haaaaaaaaate de respirer son parfum.
C'est vraiment la première fois que j'ai une telle relation avec un garçon, au téléphone on est des pipelettes (enfin on écoute aussi l'autre respirer, et je parie que si on pouvait, on laisserait le téléphone décroché toute la nuit pour s'écouter dormir)
Et j'ai beau me pincer, c'est pas du reve !